Récemment, j’ai lu quelques livres relatifs aux expériences utilisateurs. En faisant cela, je suis tombé sur cette pépite :

Le professeur de céramique annonça le jour de la rentrée qu’il allait diviser la classe en deux groupes.
Tous ceux du côté gauche du studio, dit-il, seraient évalués uniquement sur la quantité de travail qu’ils produiraient, et tous ceux du côté droit uniquement sur la qualité.
Sa façon de noter serait simple : le dernier jour de la classe, il pèserait le poids du travail du groupe basé sur la quantité sur sa balance de salle de bains : 25 kilos de poteries donneraient un A, 20 kilos donnerait un B, et ainsi de suite. Ceux notés sur la qualité, devaient toutefois produire un seul pot mais parfait pour avoir un A. Puis, arriva le jour des résultats et un fait étonnant survint : les travaux de qualités supérieures avaient été tous produits par le groupe noté selon la quantité.
Il semble que pendant que le groupe quantitatif était occupé à débiter des montagnes de boulot et apprenait de ses erreurs, le groupe qualitatif restait assis à théoriser au sujet de la perfection, et avait finalement eut peu de choses à montrer qui soit le fruit de leurs efforts si ce n’est des théories grandioses et un tas d’argile bon à jeter. (Bayles & Orland 2001; p.29)


Auteurs : Ted Orland, David Paul Bayles
Source : Fail early, fail often - (blog d’Alan P. Laudicina) - extrait du livre Art & Fear
Date de parution originale : 01 Avril 2001


Traducteur : Nicolas Mereaux
Date de traduction : 04/02/2015


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